Chaque année, le prix Diane Minshall offre une subvention de 500 $. Les fonds seront utilisés pour défrayer les coûts liés à l’éducation et à la formation, dans le cadre de déplacements et de participation à des conférences et réunions. Celles-ci doivent expressément avoir trait au bien-être et à l’amélioration des conditions pour les animaux de recherche et de laboratoire, conformément à l’esprit d’innovation de Diane Minshall dans méthodes de recherche sans cruauté. Les détails concernant les anciens récipiendaires du prix et à ce à quoi ils ont consacré les fonds sont expliqués ici :
2023 – Anna Ratuski : pour son travail sur le raffinement de la recherche sur les rongeurs de laboratoire. Le soutien du Prix commémoratif Minshall lui donnera l’occasion de se rendre au symposium CALAS 2023 à Montréal et de présenter ses travaux sur l’enrichissement environnemental des rats et des souris hébergés dans des laboratoires. Elle animera également un atelier sur les obstacles à la mise en œuvre du raffinement et mobilisera les intervenants de la communauté animale de laboratoire.
2021 and 2022 – Aucun demande n’a été reçue cette année en raison de restrictions dues á la pandémie/fermeture d’écoles, donc aucune subvention n’a été accordée.
2020 – Aucun candidature éligible n’a été reçue cette année donc aucune subvention n’a été accordée.
2019 – Anna Ratuski : pour son travail sur l’amélioration du bien-être des rats de laboratoire en offrant aux rats reproducteurs un contrôle accru de leur environnement et en affinant l’euthanasie au CO 2 pour les rongeurs. Le soutien du Prix Minshall lui donnera l’occasion de voyager aux Pays-Bas pour assister au 11e Congrès mondial sur les alternatives et l’utilisation des animaux dans les sciences de la vie en 2020 et y présenter son travail.
2018 – Jennifer Tutte : pour assister à une conférence afin d’approfondir ses recherches sur la promotion de relations positives entre les animaux et les personnes responsables de leur manipulation dans les laboratoires et d’enrichir la vie quotidienne des rats grâce à des activités forgeant du lien, telles que le chatouillement. Le programme de conférence de l’ACC a été l’occasion de mieux comprendre comment les protocoles sont conçus et approuvés, ce qui lui permettra d’aider ses collègues à définir le seuil d’acceptabilité pour les études qu’ils réalisent.
2017 – Amelia MacRae : pour sa recherche qui s’est concentrée sur le développement d’une échelle de grimace chez les pinnipèdes/les phoques qui évalue leurs expressions faciales afin d’évaluer les niveaux de douleur et d’inconfort (en particulier chez les phoques communs) pendant la manipulation et les procédures médicales (telles que la marque et l’installation d’émetteurs d’implantation). Son travail a été présenté à la conférence IAAE 2017.
2016 – Lucia Saaverda : a étudié des gaz alternatifs plus humains utilisés pour l’euthanasie et l’importance de la variabilité de réaction de chaque animal, plutôt que de simplement évaluer l’impact sur un groupe d’animaux. Elle a utilisé les fonds du Prix Minshall pour présenter son travail à l’ISAE.
2015 – Xianghong Shan : pour des méthodes de recherche ayant permis de prélever des embryons de poissons sains dans leur première heure de vie afin de réduire le nombre de couples reproducteurs nécessaires et la fréquence de reproduction.
2014 – (Kathryn) Becca Franks : pour étudier la dynamique comportementale et sociale des poissons détenus dans des environnements semi-naturels afin de mieux comprendre et d’apprécier la sophistication cognitive et la vie complexe des poissons, comparables à celles des animaux terrestres. Son travail a contribué au nombre croissant d’études permettant l’enrichissement des environnements aquatiques, et son travail a été présenté lors de la réunion du 50e anniversaire de la Société internationale d’éthologie appliquée (ISAE) à Édimbourg, au Royaume-Uni.
2013 – aucune récompense n’a été accordée